Sarreguemines (Grand Est) : décès présumé d’une fillette de 9 ans et réactions des services éducatifs
Contexte et réaction des autorités
La disparition d’une élève âgée de 9 ans à l’école Montagne Supérieure de Sarreguemines, dans le département de la Moselle, a été évoquée par les autorités éducatives le lendemain du décès. Selon les premiers éléments de l’enquête, il pourrait s’agir d’un acte volontaire.
Le recteur de la région académique Grand Est et de l’académie de Nancy-Metz, Pierre-François Mourier, ainsi que le directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) de Moselle, Mickaël Cabbeke, ont exprimé leur émotion et précisé que l’élève était scolarisée dans cette école.
Suite à l’annonce des faits, l’Éducation nationale, les services de l’État et la commune se sont mobilisés pour proposer un accompagnement immédiat et adapté aux élèves et au personnel de l’établissement. Une cellule d’écoute sera mise en place dès lundi matin.
La communauté éducative est profondément bouleversée par cet épisode et adresse ses condoléances à la famille et à ses proches.
Enquête et éléments complémentaires
Le parquet de Sarreguemines a confirmé que le corps de l’enfant a été découvert à son domicile familial, des informations relayées par le journal Le Républicain Lorrain. L’enquête est en cours et il semble qu’il s’agisse d’un acte volontaire de la part de l’élève, qui aurait prochainement eu 10 ans. Le parquet a indiqué qu’il ne communiquera pas davantage sur les circonstances et les motivations tant que l’examen médico-légal, prévu à Strasbourg dans les prochains jours, n’apportera pas de résultats.
Le Républicain Lorrain avait précisé qu’aucune conclusion n’établissait à ce stade l’existence d’un harcèlement.
Selon des sources policières, la fillette a été retrouvée dans sa chambre par sa mère et aurait laissé une lettre à ses proches. Des éléments évoqueraient un surpoids et des railleries de la part de camarades; ces informations ne constituent pas une confirmation de harcèlement, selon les mêmes sources.
Le rectorat n’a pas souhaité commenter pendant l’enquête. Les autorités indiquent que les investigations internes et les constatations des forces de l’ordre permettront d’établir précisément les circonstances ayant conduit à ce drame.