Manifestation pro-Gaza à Berne : des militants dénoncent des conditions de maintien de l’ordre
Contexte et témoignages des militants
Dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1h30, des militants présents lors d’une manifestation pro-Gaza à Berne ont relayé sur les réseaux sociaux des descriptions relatives au traitement attribué par les forces de l’ordre bernoises, à l’occasion du rassemblement organisé dans la capitale ce même jour.
Selon leurs récits, environ 100 personnes auraient été piégées dans une ruelle, sans accès possible à l’entrée ou à la sortie sans être emmenées au poste.
À l’extérieur, il faisait environ 7 degrés et les échanges se seraient déroulés dans un contexte de tension croissante. L’affirmation relayée par les militants indique que la police pourrait attendre que les personnes craquent mentalement et physiquement afin de procéder à des contrôles et à des arrestations, en refusant certains droits fondamentaux. Si des personnes tentaient de fuir, certaines auraient été exposées au gaz.
Selon le collectif genevois auteur des publications, le nombre de victimes serait d’au moins 600. À 3 heures du matin, la situation n’aurait pas évolué d’après ces témoignages.
Réaction des autorités et éléments connus
La police bernoise a annoncé une conférence de presse pour 14 heures ce dimanche afin de faire le point sur les incidents ayant marqué la capitale samedi. Dans ses premières communications, elle évoquait des attaques violentes et plusieurs blessés, sans détailler l’épisode de la ruelle et en mentionnant des blessés aussi bien parmi les agents que parmi les manifestants.
