Le Hamas réclame la libération de Marwan Barghouthi dans les pourparlers sur les otages à Gaza
Contexte des négociations et objectifs israéliens
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré mardi soir que les objectifs de la guerre contre le Hamas à Gaza restaient à atteindre, notamment le retour de tous les otages et la démolition du pouvoir du Hamas, afin que Gaza ne représente plus une menace pour Israël.
La demande du Hamas concernant Marwan Barghouthi
Dans le cadre des discussions indirectes en Égypte sur la liste des prisonniers à échanger contre les otages israéliens, le Hamas a réclamé la libération de Marwan Barghouthi, décrit comme le prisonnier palestinien le plus connu. La liste évoquée mentionne aussi Ahmad Saadat, Hassan Salamé et Abbas Al-Sayyed, selon un média d’État égyptien.
Profil et statut de Barghouthi
Ancien haut responsable de Fatah, Barghouthi a été arrêté en 2002 et condamné à perpétuité en 2004. Israël le désigne comme un terroriste et lui a infligé plusieurs peines à perpétuité pour son rôle dans la seconde Intifada; ses partisans le présentent toutefois comme le Mandela de la Palestine et il demeure une figure populaire dans les Territoires palestiniens.
Déclarations des négociateurs du Hamas
Le chef négociateur Khalil al-Hayya a indiqué que le Hamas recherche des garanties de la part du président américain et des médiateurs pour mettre fin à la guerre. Il a critiqué Israël pour ne pas avoir tenu ses promesses et a exprimé sa volonté de travailler à un accord prévoyant la fin du conflit, le retrait des troupes et un échange d’otages et de prisonniers.
Acteurs régionaux et efforts internationaux
Le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al‑Thani doit se rendre en Égypte pour participer aux discussions visant à établir un cessez-le-feu durable et à faire avancer la libération des otages. Une délégation turque dirigée par le chef des services de renseignement Ibrahim Kalin rejoindra les pourparlers à Charm el-Cheikh, après des entretiens avec des responsables américains, égyptiens et qataris.
Rôles et propositions des protagonistes internationaux
Donald Trump a évoqué une « réelle chance » de parvenir à un accord et a présenté un plan en 20 points destiné à mettre fin au conflit. Le Qatar a indiqué qu’Israël aurait dû cesser ses opérations conformément au plan américain, tandis que l’Union européenne a exprimé son souhait d’y jouer un rôle et de participer au cadre international de transition pour Gaza.
Évolutions sur le terrain et réactions publiques
Des évolutions militaires et des signes de dialogue sont visibles alors que les négociations en Égypte se poursuivent pour viser un cessez-le-feu durable et la libération des otages. Des incidents signalés incluent des tirs près du sud d’Israël et des discussions sur le retrait des troupes et les garanties demandées par les médiateurs.
International et mémoire des victimes
Par ailleurs, des cérémonies commemoratives ont été organisées à Reïm près du site Nova et à Tel-Aviv pour marquer les victimes. Le secrétariat d’État du Vatican a dénoncé le carnage à Gaza et a plaidé pour distinguer le massacre des échanges et prévenir tout antisémitisme. L’Europe réaffirme son souhait de jouer un rôle dans le processus de paix et d’intégrer les mécanismes de médiation proposés.
Chiffres et contexte humanitaire
Le 7 octobre est rappelé comme le jour où Israël a subi l’attaque la plus meurtrière de son histoire; les chiffres officiels font état de 1 219 morts en Israël et de dizaines de milliers de morts à Gaza, chiffres qui évoluent au fil des évaluations des autorités et des organisations humanitaires dans le cadre des efforts de cessez-le-feu et de protection des civils.