Tribunal fédéral: six ans de prison pour le photographe accusé de viols et de contraintes sexuelles
Contexte et faits établis
Le Tribunal fédéral a définitivement confirmé la condamnation d’un photographe pour viols et contraintes sexuelles, et a fixé une peine de six ans d’emprisonnement. Les faits se seraient déroulés lorsque l’homme aurait abusé sexuellement de plusieurs femmes et les aurait filmées à leur insu dans son studio lors de séances photo.
En 2021, l’homme avait été condamné à 11 ans d’emprisonnement. Après la décision du Tribunal cantonal fribourgeois, il avait été libéré avec effet immédiat l’année suivante.
Les victimes, une dizaine de femmes âgées entre 17 et 34 ans au moment des faits, ont été exposées à des actes qu’elles n’avaient apparemment pas envisagés lors des shootings.
Évolutions judiciaires et motivations
En 2022, la Cour cantonale fribourgeoise avait réduit sa responsabilité, estimant que certaines plaignantes auraient consenti aux actes. Le Ministère public a ensuite déposé un recours auprès du Tribunal fédéral, qui, en 2023, a jugé que le Tribunal cantonal fribourgeois avait minimisé les pressions psychologiques exercées sur les plaignantes.
La Cour d’appel pénale fribourgeoise a réexaminé le dossier en 2024 et a condamné l’homme à six ans de prison, reconnaissant cette fois pleinement la contrainte psychologique subie par les victimes.
L’accusé a ensuite recouru devant la Haute Cour, contestant les viols et les contraintes sexuelles et invoquant une violation de la présomption d’innocence, mais ce recours a été rejeté par le Tribunal fédéral. Il devra donc purger six ans de détention, après déduction des 14 mois déjà effectués entre les jugements de 2021 et 2022.
