Venezuela : Maduro annonce l’achèvement du plan de défense face aux menaces des États-Unis après des exercices dans quatre États
Contexte et objectifs du dispositif de défense
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a affirmé ce samedi que le plan de défense face aux menaces des États-Unis était désormais complet, après l’achèvement d’exercices militaires menés dans quatre États du pays.
Déploiements et cadre opérationnel
Les États‑Unis ont déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un autre dans le golfe du Mexique, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic visant particulièrement le Venezuela et Nicolas Maduro. Le président américain Donald Trump a d’ailleurs annoncé avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA. En réponse, Maduro a ordonné des exercices militaires à l’échelle nationale, notamment en déployant des milliers de soldats le long des frontières.
«Aujourd’hui, nous avons complété toutes les zones de défense intégrale du pays, tous les États», a déclaré Maduro dans un enregistrement audio diffusé sur Telegram. «Toutes les entités fédérales sont désormais prêtes pour les 27 tâches fondamentales de la défense intégrale du Venezuela».
Exercices par État et logistique
«Aujourd’hui, nous avons activé à partir de minuit l’exercice Indépendance 200 dans les Barinas, Portuguesa, Cojedes et Guárico, le grand corridor des plaines vénézuéliennes activé (centre‑ouest)», a-t-il poursuivi.
Cependant, ces annonces fréquemment médiatisées par le pouvoir ne se traduisent pas nécessairement par des déploiements visibles sur le terrain. Une grande partie des exercices se déroulent de nuit et ne se concluent pas par une présence pérenne sur le terrain. Des images de militaires quittant les casernes ont été diffusées par la chaîne d’État. La police, la Protection civile et la Milice — un corps composé de civils — participent également.
Contexte international et bilan des actions américaines
Les États‑Unis ont mené au moins six frappes sur des bateaux de narcotrafiquants présumés, faisant mourir au moins 27 personnes au total, selon des rapports publics. Pour Nicolas Maduro, Washington utilise le trafic de drogue comme prétexte «pour imposer un changement de régime» et s’emparer des importantes réserves de pétrole du pays.