Procès à Genève: la défense échoue à obtenir une reconstitution des faits

Contexte et enjeux des demandes de la défense

Au Grand-Saconnex (GE), mercredi après-midi, les avocats d’un homme de 75 ans accusé d’avoir tué son épouse en février 2016 ont tenté d’obtenir des éléments pour éclairer le jugement.

Ils ont sollicité deux mesures: une expertise psychiatrique de l’accusé et une reconstitution de l’asphyxie érotique.

Expertise et reconstitution demandées

Selon l’un des avocats, l’évaluation réalisée par le psychiatre Paul Bensussan s’est penchée sur le mensonge et le déni, ce qui a conduit à une demande d’étude de la personnalité du retraité.

Réaction du parquet et décision de la présidence

La première procureure, Anne-Laure Huber, a indiqué que les questions avaient été posées au médecin et que les éléments présentés restaient insuffisants pour étayer une demande nouvelle. La présidente Delphine Gonseth a rejeté la requête.

La défense a ensuite plaidé pour une autre reconstitution selon la version de l’accusé, évoquant un jeu érotique ayant mal tourné, et estimant qu’il était nécessaire d’examiner toutes les incertitudes.

Pour l’accusation, une reconstitution avait déjà été envisagée en amont du premier procès et ne peut être utilisée de manière arbitraire. La présidente a également rejeté cette demande, jugeant que les conditions de l’asphyxie érotique seraient impossibles à reconstituer.

Prochaines étapes

Le procès se poursuit jeudi avec le réquisitoire, puis la parole reviendra à la défense.

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