Attaque mortelle d’un tigre dans un parc privé en Oklahoma : ancien associé de Joe Exotic perd la vie

Contexte et déroulé des faits

Un ancien associé de Joe Exotic est décédé à 35 ans après une attaque d’un tigre, samedi dernier. Ryan Easley, dresseur de grands félins et propriétaire du Growler Pines Tiger Preserve près de Hugo, Oklahoma, aurait été tué par l’un de ses fauves lors d’un accident dramatique. Selon CNN, l’Américain travaillait avec l’animal au moment de l’attaque. La réserve, qui proposait habituellement des visites guidées et des démonstrations, a immédiatement suspendu ses activités.

Liens avec Joe Exotic et critiques

Ryan Easley était connu dans le milieu des grands félins pour ses liens avec Joe Exotic, le dresseur devenu célèbre via le documentaire Tiger King sur Netflix. Le trentenaire avait notamment acquis des tigres pour ShowMe Tigers, l’entreprise qui organise des spectacles itinérants avec des animaux sauvages. Ces activités avaient attiré les critiques de défense des animaux, qui dénonçaient le risque pour le public et le stress imposé aux félins.

Après l’annonce du décès, l’association PETA a renouvelé son appel à interdire ce type d interactions entre humains et félins.

Contexte sur Joe Exotic

Star d’un documentaire sur Netflix, Joe Exotic, de son vrai nom Joseph Allen Maldonado-Passage, est en prison depuis 2019 pour maltraitance sur animaux et pour avoir comploté afin d’éliminer sa rivale.

Réactions et cadre opérationnel

Les responsables du Growler Pines ont salué la mémoire d’un homme « passionné, dévoué et aimant profondément ses animaux ». Ils ont assuré coopérer avec les autorités pour éclaircir les circonstances précises de l’attaque, qui restent encore floues. On ignore à ce stade si l’accident s’est produit lors d’un entraînement, d’une démonstration ou d’une interaction privée. Aucune décision n’a encore été prise quant à l’avenir des tigres présents dans le parc.

Enjeux et cadre national

Ce drame survient dans un contexte de débat sur la détention de grands félins dans des structures privées aux États‑Unis. Pour les défenseurs des animaux, ce nouvel accident illustre les risques inhérents à la captivité des fauves et aux spectacles de dressage.